ACTUALITÉ

Après des études de Langues Étrangères Appliquées, Elsa Parant intègre l’école de photographie d’Amsterdam ( Fotoacademie ) en 2015. Elle en sort diplômée en 2018 avec un travail très personnel ( livre d’artiste “Quand je serai grande … “) profondément ancré dans ce temps si précieux de l’enfance où réalité et imaginaire ne font qu’un. Les portes de l’enfance restent ouvertes dans l’œuvre d’Elsa, de manière décomplexée comme un acte de résistance face au désenchantement dans un monde de plus en plus artificialisé, simplifié et qui tend à tout expliquer mais ne ressent plus rien.
La photographie est pour elle un moyen de rehausser le réel, de révéler l’éclat, le scintillement d’un monde sensible. A travers une imagerie onirique, inspirée du romantisme et des surréalistes, dans laquelle l’arbre et le nature sont omniprésents, elle fait le choix d’appréhender la réalité par ses yeux intérieurs, depuis ses forêts intimes et ses mondes enchantés. Elle nous dit de préserver cette part d’enfance et d’imaginaire qui est en nous, et de ne pas se détourner de l’essentiel, du merveilleux, de l’extraordinaire, de la poésie, de tout ce qui fait l’essence de la vie. Sans imagination nous ne pouvons pas vraiment voir la réalité.
“Le monde est rempli de visions qui attendent des yeux. Les présences sont là, mais ce qui manque ce sont nos yeux.” Christian Bobin Son travail a été présenté lors d’expositions personnelles en France, aux Pays-Bas et plus
récemment lors d’une exposition collective à Groningen, “Was Übrig Bleibt“ ( “Ce qui reste”).

Addy Mafuila
ses respirations d’art

Physique et généreuse, la respirante peinture d’Addy Mafuila, riche de fièvre humaine, brûle à vif l’étendue. Elle crée des corps-univers somptueux et encielés, et sa polychromie jaillissante, sans cesse renouvelée, oxygène chaque toile, car elle ne cesse de remettre de l’intensité là où il faut, c’est-à-dire partout. Opacité ténébreuse et clarté solaire constituent tour à tour une étendue première, stèle d’univers d’où la vie ne cesse de surgir. Il n’y a plus que la profondeur d’un espace superbement habité où une archaïque mémoire joue un rôle essentiel. En féérie aventureuse et festive, Addy Mafuila creuse l’intime et le charnel, et l’humanité tout entière irradie son horizon vital.
La pureté africaine, chaleureuse, sensuelle et lyrique, voire musicale, incante chacune de ses œuvres. Comme le pouvoir magique de ses incantations chromatiques. Addy Mafuila sait cultiver les contrastes de couleurs qui font naître les plus vives énergies, et ses apparitions saisissantes et sacrales, jaillissent comme des geysers. Sans frontière et sans limite, elle capte sans retenue les énergies souveraines qui bousculent le monde. Si la boxe est chez elle un sujet récurrent, qui ose mêler souverainement l’humour et le tragique, l’humain diversifié est son premier territoire de création. Par son art de partage, elle réinvente la figure mythique des grands ancêtres, ceux de toutes les cultures du monde, comme elle sait capter les attitudes quotidiennes et vitales de tous ceux qu’elle peut croiser ici ou là. Et, toujours, la face imposante et tonique des créatures qu’elle convoque, intemporelles ou contemporaines, historiques ou quotidiennes, implacables ou bienveillantes, veille sur nos destins.
Addy Mafuila, en totale liberté créatrice, vagabonde ludiquement et joyeusement dans les méandres épars de notre temps. Elle se moque à ravir du sérieux grincheux, et son art, en constante fraîcheur inventive, respire royalement.
Christian Noorbergen
Podcasts: Interviews Tour de Guet, à écouter:
https://podcast.tourdeguet.fr
Stéphane Szendy
Sculpteur

Stephane Szendy est un artiste depuis plus de vingt-cinq ans et a participé à de nombreuses expositions en galeries, salons grand public à travers toute la France et professionnel tel que Maison et Objet depuis
2006, ce qui lui permet d’exporter à travers le monde.
Dès sa naissance Stephane Szendy a toujours été dans un atelier soit de Anna Stein peintre, sculpteur, créatrice de bijoux ou de Arisztid Szendy créateur de bijoux, sculpteur, ils lui ont transmis les techniques afin de réaliser ses propres créations. Après des études aux Beaux-Arts, Stéphane Szendy approfondit les techniques du dessin, du moulage, de la résine, du métal et de la cire perdue. Puisant dans les formes brutes de la nature et dans l’immense héritage des objets de l’histoire de l’Art.
Stéphane Szendy sculpte des pièces avec un degré de finition digne d’un joaillier. Sensation du travail bien fait. Finement ciselées dans différentes essences de bois et divers métaux auxquels il ajoute parfois d’autres matériaux tels que le plexiglas, la pierre, de l’émail, de la patine, de l’os. Les créations de Stéphane Szendy sont très stylisées et ne sont pas sans évoquer l’art statuaire de quelques civilisations lointaines.
Ce travail sur la forme s’intègre aussi à un minutieux travail graphique au travers des jeux de stries de couleurs que lui offrent les matériaux utilisés.
Souci du détail, toujours, qui amène Stéphane Szendy à ne rien négliger et à traiter avec le même soin, par exemple, les socles de ces sculptures pour livrer un objet d’une totale unité.
Au final, des pièces d’une esthétique sobre, mi totems – mi trophées, qui posent leur silencieuse présence et nous invitent à la sérénité et à la méditation.
https://www.objectifgard.com/culture/tresques-une-double-exposition-pour-les-dix-ans-de-la-tour-de-guet-108740.php
France Télévision – Reportage :
https://www.france.tv/france-3/occitanie/19-20-pays-gardois/4862641-emission-du-jeudi-20-avril-2023.html
La bananeraie du bonheur :
https://fb.watch/k3Ij4ci3EK/
Notre programmation d’expositions pour 2023.
Janvier : Christian et Gabrielle LOYS.
Février : TEQUAP
Mars : Dominique FRISICANO – Marie Edith ROBINNE
14 Avril : 10 ans d’ Exposition à la Tour de Guet. Avec l’artiste peintre Addy MAFUILA, et le sculpteur Stéphane SZENDY.
Juin : Elsa PARENT – Photographies
Juillet : Sophie GRIOTTO – Exquises Esquisses
Août : Emery BAÏ – Yann BIRGIT
Septembre : Sylvestre G.
Octobre / Novembre : Arlette FETAT / Philippe Chignier / Wianney QOLTAN – Vidéo/Textes/Sculptures.




Et voici une invitation pour conclure une année 2022 dense, intense et remplie de très belles rencontres.
Merci à vous pour votre présence, votre fidélité, vos sourires. Un grand bonheur.



Ouvert tous les jours excepté lundi.
10h – 16h Mercredi Samedi & Dimanche.
Sur rendez-vous les autres jours : contacter +33651711177 / 06 51 71 11 77



C’est avec un travail de photographies que le journaliste et écrivain Eddie Botsio rejoint la tour de guet, parmi les artistes qui en font toute sa richesse d’expositions.
À partir du 8 juillet et pour tout le mois, vous pourrez découvrir à la tour un travail photographique sensible et maîtrisé, qui abordera des thèmes aussi variés que le confinement dans les grandes villes, le questionnement sur ces frontières intérieures qui font la vie, mais aussi des sujets d’actualité qui ont marqué ces deux dernières années, telles les manifestations qui ont fait suite à l’assassinat aux Etats-Unis de George Floyd, à l’origine du mouvement “Black Live Matters”.
Exceptionnellement, la tour ne proposera pas de vernissage pour l’exposition mais une rencontre en fin d’exposition vendredi 29 juillet à partir de 19 heures, en présence de l’artiste venu de Londres, à l’occasion d’une soirée “Dévernissage”. Eddie Botsio pourra ainsi dévoiler au public sa perception de la photographie, et pourquoi du voyage à l’introversion, il a choisi de mettre l’accent sur ces sujets qui nous ont tous interrogé.
Quelques mots au sujet d’Eddie Botsio: Photographe, écrivain et producteur exécutif de télévision indépendant, il a travaillé avec BBC World sur l’émission satirique “What’s Up Africa”. Journaliste, il a passé la majeure partie de sa carrière en tant que correspondant de nouvelles télévisées pour la BBC et ITN. Auteur du monologue “J’ai été témoin d’un meurtre” en réponse au meurtre de George Floyd, qui a été commandé par le Theatre Royal Stratford East, il rédige en ce moment le scénario “Without Prejudice” et la pièce “Hello Ted”. Passionné par la photographie, Eddie parcourt le monde pour diverses organisations en créant des images distinctives dont deux portraits ont été acquis par la National Portrait Gallery.

Nous nous sommes entretenus avec l’artiste Frédéric Dussoulier, artiste français résidant à l’île de la réunion:
” Je présente ici mes derniers travaux résultant d’une résidence artistique dans l’entreprise TEREOS, deuxième producteur mondial de sucre.
Implantée à la Réunion depuis plus de 200 ans, cette entreprise produit l’intégralité du sucre de canne de l’île.
Exposé dans un hangar servant jadis à stocker le sucre produit, j’ai tout de suite apprécié cette matière agglomérée sur les murs, donnant des nuances, des volumes, des odeurs uniques.
À travers mes nombreux échanges avec les salariés de l’usine, j’ai constaté une corrélation évidente entre les générations de sucre agglomérées sur les murs et les générations de salariés s’étant succédés dans cette usine. J’ai donc entrepris de graver les portraits de ces hommes et femmes dans les murs sucrés, en remettant au centre de l’histoire les humains qui l’ont bâtie.
Ce travail a ensuite fait l’objet d’une proposition photographique de Laurent De Gebhardt, qui a su sublimer ces portraits.
Enfin, il me paraissait évident d’imprimer ces œuvres dans leur format originel, afin de ressentir au plus profond la matière employée. “
Né en 1977, Frédéric Dussoulier a été formé chez les Compagnons de France, dans la section vitrail. Sélectionné à deux reprises en 2003 pour représenter la France en art contemporain aux symposiums de Saint Hippolyte du Fort (France) et de Porto (Portugal), il intègre en 2005 le collectif de « La Grande Barge » à Montpellier.
En 2013, il s’installe sur l’île de la Réunion, et expose sa première pièce au Conservatoire national Botanique, « L’envol » un homme de 2,70m qui s’élance, qui prend un nouvel élan. Ce travail a été récompensé par le troisième prix du Conseil Général sur le thème de l’embellissement urbain 2013.
Après 18 mois de travail sur le thème de la « Mue », il présente en octobre 2014 son exposition « TENSIONS » à la villa de la Région à Saint Denis de la Réunion.
En janvier 2016, la Région Réunion sélectionne son projet « Ensemble » pour la création d’une sculpture monumentale sur le giratoire de Canabady à Saint Pierre.
De mars 2016 à décembre 2018, il est en résidence à la Friche du Port, lieu consacré à la création artistique crée par la ville du Port. Il consacre son temps à la réalisation de pièces plus intimes comme son installation autour des organes humains intitulée « Hommage ».
Ce travail sera exposé à la tour de guet du 3 juin au 5 juillet.
Maintes fois lauréat, sollicité par de nombreuses institutions, l’exposition de l’artiste à la tour de guet est un moment particulier.
credit photo : Laurent De Gebhardt




HORAIRES HIVER
La tour de guet ouvre de 10 à 16h tous les jours, avec une fermeture les lundis.
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